L'appelation "tomette" caractérisait, traditionnellement, des carreaux et carrelages en terre cuite de forme hexagonale ( 6 côtés). Son orthographe subit aujourd'hui quelques..."largesses" puisqu'il n'est pas rare de rencontrer aussi le mot orthographié " tommette".
La fabrication des tomettes hexagonales aurait connu sa première apogée en France au XVIIIéme siècle, époque où la majeure partie des demeures, en ville ou à la campagne, adoptait cette forme raffinée pour habiller ses sols, apportant une décoration moins traditionnelle que le carré simple en terre cuite. Cette forme apportait à la foi une forme décorative nouvelle, une facilité de fabrication grâce à ses courts côtés, évitant ainsi les fentes de séchage et une cuisson avec moins de rebuts, mais aussi une pose plus rapide de part son emboîtement et son adaptabilité face au sols à la planeïté peu rigoureuse.
La tomette terre cuite était à l'époque, posée sur un lit de chaux reposant lui-même sur une épaisseur de "marin" , un composé de terre, de sable et de chaux .( Cette pose étant aussi valable pour tous les carreaux en terre cuite de forme carrée ou autre)
Il semblerait qu'ensuite, avec la mécanisation de la production, la tomette connut un essor considérable au XIXéme, principalement en Provence.
Ainsi, il n'est pas rare de rencontrer couramment l'expression "tomette provençale" , le Beaujolais étant proche de la Provence, on ne dira donc rien...
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